En 2019 les 12-17 ans sont 90% à déclarer posséder un téléphone mobile.
Ce chiffre reflète bien le raz-de-marée technologique qui a submergé toute la population et plus particulièrement les jeunes.
Au rythme de la pandémie de la COVID-19 que nous traversons tous, le maître mot est devenu “plus d’écrans, moins de sport”.
Chez les jeunes de 6 à 18 ans, les activités (télé, Internet, jeux vidéo…) ont fortement progressé durant le 1er confinement, elles ont représenté 33,3 heures en moyenne par semaine, contre 22,6 heures avant le confinement, soit une hausse de près de 50 %.
Les effets délétères de la surexposition des écrans sont pourtant documentés et les effets néfastes sont aussi bien physiques que psychologiques pour nos enfants. De plus en plus d’études sont menées sur le sujet et les différentes autorités tirent la sonnette d’alarme et dénoncent les problèmes d’apprentissage, troubles du comportement, difficultés à s’exprimer oralement ou à l’écrit pour nos enfants.
L’attractivité des écrans peut les empêcher de découvrir ce qui les entoure et ainsi réduire leur intérêt pour l’école, ou nuire à leur autonomie.
Une surexposition précoce rend l’intégration sociale de nos enfants plus difficile, et les contenus violents peuvent parfois entraîner eux même des comportements violents et impulsifs. Selon une étude publiée en 2015 (Bottino et Al) le fait de passer plus de 3 heures par jour devant les écrans est un facteur de risque associé au cyberharcèlement.